COMMUNIQUE DE PRESSE Vétérinaires Sans Frontières – Le Guide des dons legs et donations
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COMMUNIQUE DE PRESSE Vétérinaires Sans Frontières

Le 7 mai, Carole Meersschaert en Francis De Beir, en tant qu’ambassadeurs de Vétérinaires Sans Frontières, s’envoleront pour le Rwanda. Ils y investiront leur énergie et essayeront de mieux comprendre le rôle des animaux dans la lutte contre la faim et la pauvreté. Ils emmènent aussi avec eux quatre lapins qui éliront domicile au Rwanda. Les petits de ces lapins seront croisés avec les lapins locaux. Plus forts et plus productifs, les lapereaux issus du croisement aideront les ménages vulnérables à sortir de la pauvreté.

Avec 225 autres candidats, Carole Meersschaert en Francis De Beir ont participé au concours « Devenez ambassadeur et gagnez un voyage en Afrique », qui s’est déroulé sur le site web www.veterinairessansfrontieres. Carole, vétérinaire de Vielsam et Francis, homme d’affaire de Merelbeke, sont sortis du lot comme meilleurs ambassadeurs potentiels. Ils s’engageront au moins pendant un an pour l’ONG. Pour accomplir au mieux leur mission d’ambassadeur, ils partiront du 07 au 15 mai au Rwanda afin de visiter les projets de Vétérinaires Sans Frontières.

Mettre la main à la pâte

Les nouveaux ambassadeurs rencontreront au Rwanda les bénéficiaires de l’organisation qui ont reçu des lapins, des chèvres ou des moutons. Ils pourront se rendre compte par eux-mêmes de la façon dont le petit élevage change radicalement la vie des familles défavorisées. Les ambassadeurs participeront également aux actions de Vétérinaires Sans Frontières sur place. Ils aideront à la construction d’un jardin potager et d’un four amélioré pour une famille.

Pendant le voyage, Carole et Francis tiendront un journal de bord sur www.veterinairessansfrontieres.be. A leur retour, ils témoigneront de leurs expériences et du travail de Vétérinaires Sans Frontières.

Carole en Francis ont la parole

Francis: “J’aime bien les animaux, j’élève moi-même des moutons, des ânes et des poules. Quand j’ai vu l’appel de Vétérinaires Sans Frontières, je me suis tout de suite porté candidat. C’est vraiment bien que le choix se soit porté sur moi. L’organisation fait du beau travail. Ils se focalisent sur la santé des animaux mais ce n’est certainement pas leur objectif final. Il s’agit surtout d’améliorer les conditions de vie des personnes défavorisées, c’est donc beaucoup plus large. Depuis que ma fille est décédée pendant une mission humanitaire en Afghanistan, je m’investis pour un monde plus juste »

Carole: “Vétérinaires Sans Frontières travaille sur trois niveaux: l’homme, l’animal et la nature. Et ça, je trouve très spécial. Au Rwanda l’organisation donne des lapins, des chèvres ou des cochons aux familles dans le besoin. Ils apprennent aux gens à en tirer un revenu, à mieux nourrir leur famille et à améliorer leurs conditions de vie. Les soins vétérinaires sont évidemment très importants car les animaux doivent rester en bonne santé. En tant que vétérinaire, je trouve intéressante la combinaison d’un élevage sain et durable, et l’amélioration des conditions de vie des éleveurs.”

Envoyer des lapins au Rwanda

Il y aura aussi quatre lapins – deux mâles et deux femelles – qui voyageront avec les deux ambassadeurs. Ils trouveront un nouveau gîte au Rwanda, où leur progéniture sera croisée avec des lapins locaux pour éviter la consanguinité.

Au Rwanda, Vétérinaires Sans Frontières fournit des lapins à des familles défavorisées, de sorte que grâce à l’élevage, elles puissent sortir de la pauvreté. L’organisation élève les lapins sur place, mais lorsqu’on travaille longtemps avec les mêmes animaux, ils sont en moins bonne santé et moins productifs. A cause de la consanguinité, ils sont moins gros, ont moins de petits et sont aussi plus susceptibles de développer des malformations physiques. Pour conserver une lignée saine, Vétérinaires Sans Frontières va croiser les lapins locaux actuels avec quelques nouveaux animaux, en l’occurrence de la race California.

Entre le 25 mars et le 6 avril, 760 personnes via le site web de Vétérinaires Sans frontières ont choisi leur nom de lapin favori, en français et en néerlandais. C’est ainsi que les deux mâles ont reçu comme prénom : Pluisje et Kalina.

 

Plus d’informations ?

Margaux Devillers, communication & fundraising officer – m.devillers@vsf-belgium.org – 02/539 09 89 – www.veterinairessansfrontieres.be

Planning

– 6 mai, 14u30: les lapins sont livrés chez Comexas, bâtiment 744, Brucargo, 1820 Steenokkerzeel

– 7 mai, 8u30: les ambassadeurs seront dès 8u30 à l’aéroport de Zaventem pour le vol SN de 10h25 de Bruxelles à Kigali

A propos de Vétérinaires Sans Frontières

Vétérinaires Sans Frontières est une ONG belge qui lutte contre la faim et la pauvreté dans les régions reculées d’Afrique en favorisant l’élevage, entre autres par la création de réseaux vétérinaires locaux, la formation d’éleveurs locaux, la constitution de réserves de fourrage et d’eau, l’amélioration de l’accès aux marchés de bétail. Vétérinaires Sans Frontières a des projets au Niger, au Mali, au Burkina Faso, au Rwanda, au Burundi, en République Démocratique du Congo, en Ouganda, au Sud-Soudan et au Kenya. Pour la population de ces pays, l’élevage est une véritable question de survie. Quand les animaux sont en bonne santé, les hommes le sont aussi!

Avec le soutien de Permesso.be

Permesso.be connecte les annonceurs avec les consommateurs, en utilisant une base de données d’e-mail comprenant plus de 500.000 membres. Grâce aux concours par email aux membres de Permesso.be, la campagne « ambassadeurs et lapins » de Vétérinaires Sans Frontières a immédiatement atteint beaucoup de gens. Permesso.be est un produit de Bisnode, une entreprise qui offre des solutions de marketing direct dans, entre autres, la gestion de campagne hors ligne et en ligne.

Personne de contact chez Bisnode: Florent Diverchy, consultant numérique – 02 555 96 64 – florent.diverchy@bisnode.com

Numéro de compte

BE73 7326 1900 6460 (BIC: CREGBEBB)

Information complémentaire:

Pourquoi envoyer des lapins au Rwanda ?

 

Pourquoi Vétérinaires Sans Frontières envoie-t-elle des lapins au Rwanda  ?

Au Rwanda, nous offrons des lapins (deux femelles et un mâle) à des familles pauvres pour qu’elles puissent commencer un petit élevage. Ces animaux leur permettent de sortir, petit à petit, de la pauvreté. Mais comment est-ce possible ? Comme vous le savez, les lapins se reproduisent très vite et les familles peuvent donc rapidement vendre quelques jeunes. Ces ventes leur rapportent un peu d’argent, qui leur permet d’acheter de la nourriture – vitale et variée –, ainsi que des vêtements, de construire une maison décente, d’envoyer leurs enfants à l’école et de s’affilier à une mutuelle, afin d’avoir accès à des soins de santé et médicaments gratuits. De temps en temps, les familles peuvent aussi manger de la viande, une denrée nutritive riche en protéines qu’elles ne pouvaient autrefois pas s’offrir en raison de son prix trop élevé. Les lapins fournissent aussi de l’engrais, qui permet de nourrir un sol épuisé et donc de cultiver davantage de fruits et de légumes. Mais Vétérinaires Sans Frontières fait bien plus encore : nous aidons les éleveurs à se réunir au sein de coopératives et nous les soutenons en leur offrant un potager, un four écologique et des formations sur l’alimentation variée, la santé animale, etc. Car, évidemment, il est inutile de distribuer des lapins si nous négligeons tous les autres facteurs qui ont une influence sur leurs conditions de vie.

Pourquoi Vétérinaires Sans Frontières envoie-t-elle quatre lapins belges au Rwanda  ?

Tout d’abord, précisons qu’il s’agit d’un cas exceptionnel. Normalement, nous travaillons toujours avec des lapins élevés localement, que nous achetons dans des marchés aux bestiaux au Rwanda. Nous accordons beaucoup d’importance à cet aspect. Nous stimulons ainsi l’économie locale et sommes certains que les lapins sont habitués au climat, à la nourriture disponible et aux maladies présentes dans la région. Mais lorsqu’on travaille longtemps avec les mêmes animaux, le risque de consanguinité augmente. Les animaux sont alors en moins bonne santé et moins productifs : ils sont moins gros et ont moins de petits. Ils sont aussi plus susceptibles de développer des malformations physiques. Pour conserver une lignée saine, nos vétérinaires rwandais souhaitent croiser les lapins locaux actuels avec quelques nouveaux animaux, en l’occurrence des lapins californiens (une race résistante, de taille moyenne, qui se reproduit bien).

Etes-vous sûr que votre plan portera ses fruits ?

Oui. Nous l’avons mis en œuvre une première fois au Congo, avec succès. En 2011, nous avons importé au Rwanda quelques lapins californiens originaires du Congo, que nous avons croisés avec des lapins locaux. Une réussite ! Les familles qui croisent leurs lapins avec des descendants de ces lapins californiens obtiennent des animaux plus grands et plus forts, qu’elles vendent donc plus cher. Pour un lapin croisé de 6  mois, elles demandent 4,5  euros, alors qu’un lapin non croisé du même âge ne vaut que 2  euros. Ces lapins sont par ailleurs très demandés par les autres petits exploitants et par les consommateurs. Les lapins californiens s’adaptent très bien aux conditions locales (climat, alimentation) et sont aussi résistants aux maladies que les races locales.

Qu’advient-il des lapins californiens ?

À côté de nos bureaux de Butare, au sud du Rwanda, notre vétérinaire Jean Claude Ngizwenayo dirige un élevage de lapins californiens du Congo. Ces lapins ont déjà eu beaucoup de petits, que nous avons distribués à des familles. Nous avons choisi des familles qui s’occupent bien des lapins et ont un élevage prospère. Ce sont elles qui croisent les lapins californiens avec les lapins locaux et donnent ou vendent ensuite les petits à d’autres familles.

Que vont devenir les quatre lapins que vous envoyez au Rwanda ?

Les lapins vont s’envoler pour Butare, au total deux femelles et deux mâles. Notre vétérinaire, Jean Claude, s’occupera des lapins pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’ils se soient adaptés à leur nouvel environnement. Ensuite, nous les confierons à des familles qui dirigent un élevage de lapins prospère. Ils ne resteront donc pas dans notre bureau de Butare, auprès de Jean Claude, car nous ne disposons pas d’assez d’herbe, dans ce milieu urbain, pour nourrir tous ces lapins. Jean Claude gardera toutefois un œil sur ces lapins californiens et accompagnera bien les familles. Car pour avoir des lapereaux sains, il faut des parents sains qui se reproduisent dans des conditions optimales ! Ensuite, les familles peuvent donner ou vendre les petits aux autres paysans intéressés.

Les animaux peuvent-ils survivre à un tel changement d’environnement ?

Nos vétérinaires rwandais n’ont pas choisi la race californienne au hasard. Nos précédentes expériences au Congo et au Rwanda nous ont appris que le lapin californien se développe bien et résiste aux mêmes maladies que les espèces locales, qui vivent depuis longtemps au Rwanda. La race s’adapte facilement à un nouvel environnement et ne nécessite pas de nourriture ou de soins spécifiques ou en grande quantité. Ces animaux sont aussi très demandés sur le marché local et particulièrement adaptés à l’élevage artisanal, y compris dans les régions chaudes.

N’introduisons-nous pas des espèces non indigènes ?

Les lapins que l’on trouve au Rwanda ne descendent pas d’une ancienne race indigène, contrairement, par exemple, aux vaches Ankole. Les lapins ont été introduits au Rwanda par l’homme, il y a plus d’un siècle. Depuis, ils se sont bien adaptés au climat et se sont intégrés à l’écosystème local. Les «  nouveaux  » lapins californiens ne constituent pas non plus un danger pour la biodiversité. Ils ne menaceront pas les espèces locales, mais s’intégreront à la population domestique existante.

Risque-t-on une véritable invasion de lapins ?

Une invasion, comme celle qui a eu lieu en Australie, n’est pas à craindre. Les lapins ne sont pas élevés en liberté, mais dans des clapiers. Bien sûr, il est toujours possible qu’un lapin s’échappe, mais cela ne poserait pas de problème. Au Rwanda, contrairement à l’Australie, le lapin serait vite la proie de prédateurs naturels.

La viande de lapin respecte-t-elle les habitudes alimentaires locales ?

Au Rwanda, la viande de lapin est considérée comme un substitut de la «  viande de brousse  » (par ex. les singes). En ce sens, elle contribue à la protection des espèces sauvages, de plus en plus menacées d’extinction. La viande de lapin est d’ailleurs aussi servie dans les restaurants locaux.

Perturbons-nous l’entreprenariat local en distribuant des lapins ?

Bien au contraire, nous favorisons l’entreprenariat local. Tout d’abord, nous permettons à des personnes qui n’ont pas les moyens d’acheter des sources de protéines animales locales d’élever elles-mêmes des animaux. Ensuite, comme leur pouvoir d’achat augmente, elles ont suffisamment d’argent pour ouvrir un petit commerce. Évidemment, nous surveillons toujours la situation de près, car si tout le monde se mettait à élever des lapins, le marché s’effondrerait. Nous gardons l’intégralité de la filière à l’œil et soutenons aussi les élevages existants en leur achetant des lapins.

Qui finance tout cela ?

Évidemment, envoyer quatre lapins au Rwanda coûte de l’argent, mais c’est un investissement qui en vaut la peine. L’impact positif sur la vie des familles d’éleveurs est énorme. C’est ce qui motive nos efforts. Pour ce concours, Vétérinaires Sans Frontières collabore avec Permesso. Eux-aussi sont convaincus de l’utilité de cette action. Ils nous soutiennent financièrement en achetant des lapins et de confortables cages avec abreuvoir et mangeoire, mais aussi en assumant les frais vétérinaires et de transport (en voiture depuis l’élevage de Medell jusqu’à Zaventem, puis en avion jusqu’au Rwanda).

Dierenartsen Zonder Grenzen – Vétérinaires Sans Frontières Belgium
Avenue Paul Deschanellaan 36-38, 1030 Brussels
T +32 (0)2 539 09 89 F +32 (0)2 539 34 90
E communication@vsf-belgium.org
www.dierenartsenzondergrenzen.bewww.veterinairessansfrontieres.be

 

 
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