Une demande en très forte hausse en France, pays du foie gras
Bruxelles, le 21 décembre 2017 Parce que consommer du foie gras, même une fois dans l’année, n’altère en rien le fait que les animaux continuent à être gavés, GAIA est donc de nouveau mobilisé pour rappeler aux consommateurs d’abandonner l’habitude de consommer du foie gras, même occasionnellement pendant les fêtes de fin d’année. En parallèle de sa campagne pour le Faux Gras® de GAIA, GAIA diffuse ainsi du 13 au 23 décembre sur La Une et RTL-TVI, un spot TV particulièrement touchant, pour davantage sensibiliser le public à la problématique du gavage pour la production de foie gras. Et rappelle sur son site internet, sept réalités au sujet du foie gras, en plus d’une pétition pour une interdiction du gavage des animaux en Belgique, qui a déjà recueilli à ce jour plus de 220.000 signatures. Une pratique condamnée Dans sa dernière étude scientifique sur la production de foie gras (2015), le Professeur Donald M. Broom de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, une autorité scientifique de notoriété mondiale en matière de bien-être animal, démontre que les conditions actuelles de la production de foie gras ne respectent que trois des douze critères et pas un seul principe de bien-être prévus par le projet européen Welfare Quality®, qui sert à mesurer le bien-être des animaux de rente. Et par conséquent, les méthodes actuelles de production (appliquant le gavage à un niveau industriel ou artisanal) ne répondent même pas à un seuil minimal et acceptable de bien-être animal. Parmi les points engendrant une très forte dégradation du bien-être des canards, figure le gavage lui-même. A ce titre, seuls la France, l’Espagne, la Bulgarie, la Hongrie et la Belgique produisent encore à l’heure actuelle du foie gras, alors que 12 pays de l’UE ont interdit formellement le gavage ou interprètent les lois de protection animale comme condamnant de facto cette pratique. Foie fin Reste qu’il est possible de produire du foie gras sans recourir au gavage des palmipèdes, et donc sans provoquer une stéatose du foie qui atteint jusqu’à 9 fois le volume normal (de 50 à 450 grammes). La méthode alternative consiste à ajouter des ingrédients au foie sain, après l’abattage. « Cette méthode de production, qui a au moins le mérite d’éviter la pratique très controversée du gavage, ne permet cependant pas à un producteur de vendre sa production sous l’appellation foie gras, mais comme foie fin », nuance la directrice de GAIA. « Du moins tant que la législation européenne imposera un poids minimum pour l’appellation foie gras. En clair, si le foie des canards pèse moins de 300 g et celui des oies moins de 400 g, le produit ne peut pas légalement s’appeler foie gras. Dans la pratique, exiger que les foies soient si gros revient à imposer aux éleveurs de pratiquer le gavage. GAIA demande aux instances européennes de supprimer cette condition. » —Fin du communiqué— Plus d’infos : Contact – Ann De Greef 0477/53 42 02
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