Solidarité au Sahel : Spectacle « M’Appelle Mohamed Ali » et programme des 50 ans. – Le Guide des dons legs et donations
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Solidarité au Sahel : Spectacle « M’Appelle Mohamed Ali » et programme des 50 ans.

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PETITES INFORMATIONS SUR LE SPECTACLE

 

« M’appelle Mohamed Ali » de Dieudonné Niangouna, mise en scène de Jan Hamado          Tiemtoré, avec Etienne Minoungou.

 

Le premier est un comédien du genre boxeur. Le deuxième est, lui, boxeur et c’est une bête de scène.

Le dernier est l’auteur et distribue les coups…

Etienne Minoungou, initiateur du plus ambitieux festival de théâtre d’Afrique de l’Ouest ; Dieudonné Niangouna, artiste congolais associé au festival d’Avignon en 2013, et le champion du monde de boxe Mohamed Ali ont en commun un engagement artistique, sportif et politique.

« M’Appelle Mohamed Ali » met en scène le boxeur du siècle ; brillant, investi, provocateur…

On y raconte ses combats les plus importants, son titre de champion du monde qu’il perdit en refusant de faire son service militaire car « jamais un Viêt-cong ne m’a traité de nègre », ce même titre qu’il récupéra 7 ans plus tard lors du match du siècle – organisé par Mobutu au Zaïre en 1974 – Donné perdant, le roi de la danse gagne à 32 ans son combat contre l’américain Foreman porté par la ferveur d’un stade en ébullition. Pour gagner ? Il faut voler comme un papillon, piquer comme une abeille…

Il y a une forte ressemblance physique entre Etienne Minoungou et Mohamed Ali. Cette ressemblance a-t-elle été la clé de la création du spectacle ??? Peut-être. Oui probablement.

Aujourd’hui, à mi-vie, Minoungou, et Niangouna en appellent à Ali pour réfléchir à une Afrique moderne, pour laquelle relever les défis est encore toujours une activité quotidienne.

Constitué d’allers-retours entre la vie et les combats du boxeur, et les réflexions d’Etienne et de Dieudonné à propos de cette figure, M’Appelle Mohamed Ali est une création qui donne à réfléchir sur la résistance, la foi en soi, la complémentarité des êtres, la collectivité, la combativité et le franchissement des limites.

Etre africain et en faire le choix – si l’on peut – en porter l’identité fièrement comme on porterait un drapeau : initier un acte de résistance personnel ou collectif sans se départir d’une grande ironie. Trois hommes noirs vont ainsi au combat.

De nombreux prix :

Prix des lycéens et des apprentis au salon du livre de Paris 2015.

Prix Tournesol au festival d’Avignon 2014.

Prix de la critique « Meilleur seul en scène » 2015 en Belgique.

Prix du meilleur spectacle 2015 au Burkina Faso.