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Plan aide à endiguer les risques par l’information et la prévention

Ebola continue à faire des victimes en Afrique de l’Ouest

En Afrique de l’Ouest, le virus Ebola a déjà coûté la vie à 1.546 personnes au moins. Le nombre de victimes et d’infections continue de croître jour après jour. Fin août, la Guinée enregistrait un total de 430 décès. Au Libéria, 694 ont succombé au virus. Le tableau est tout aussi inquiétant en Sierra Leone, avec 422 décès. L’épidémie est la pire jamais survenue et est aujourd’hui une urgence de santé publique de portée mondiale.

Transmission et symptômes du virus Ebola

Le virus Ebola est extrêmement contagieux et létal. Plus de la moitié des infections mènent à la mort. Le virus se transmet:

lors de contacts directs avec les personnes infectées (fluides corporels, sang, muqueuses, peau lésée, sécrétions)

lors de contacts indirects, par l’intermédiaire d’environnements contaminés par des personnes infectées.

Les premiers symptômes sont comparables à ceux d’une grippe (maux de tête, de gorge et douleurs musculaires), ce qui complique le diagnostic initial. Les personnes infectées endurent des hémorragie internes et externes fatales dans 50 à 90% des cas, et ce une à deux semaines seulement après l’infection. Trois quarts des victimes sont des femmes, souvent en première ligne dans le secteur de la santé.

Le Dr Unni Krishnan, responsable des actions d’urgence et de l’aide humaniatire de la Coalition internationale Plan:

Le grand nombre de décès parmi les infirmières et les médecins montre à quel point ce virus est contagieux. Ces décès alimentent les rumeurs et la désinformation au sein de la population, poussant parfois des gangs locaux à attaquer des centres de santé pour les fermer manu militari. »

Aucun vaccin n’étant disponible, le personnel médical se retrouve souvent impuissant face au virus. La maîtrise de la situation est extrêmement compliquée. En cause: la porosité des frontières, l’organisation de rites funéraires à risque et le manque criant d’installations médicales et sanitaires.

Que fait Plan sur le terrain?

Désinfection et lavage des mains: Dans les écoles et les espaces publics, Plan met sur pied des installations destinées à se laver les mains. En collaboration avec des organisations partenaires, dont la Croix-Rouge internationale, Plan désinfecte systématiquement toilettes, sanitaires et autres espaces publics. Nous soutenons également des centres de santé locaux et des cliniques par la distribution de désinfectant, d’équipements médicaux et de carburant pour les ambulances.

Information et sensibilisation: À travers la télévision, la radio, l’affichage et les SMS, Plan mène des campagnes d’information et de sensibilisation auprès de la population, en particulier les Filleul(e)s Plan, leur famille et les communautés impliquées dans nos programmes de développement. Face aux rumeurs et au manque d’informations, ces campagnes sont essentielles pour éviter la contagion.

Formation et accès aux soins de santé: Plan forme un grand nombre d’agents de santé sur les risques et la prévention du virus Ebola. Nous accordons une attention particulière à la protection des enfants vulnérables. Plan siège dans de nombreux comités de coordination de crise au niveau national et local.

Dans tous les bureaux de Plan, des mesures ont été prises pour que le personnel puisse se laver les mains et se désinfecter  à tout moment. Les véhicules dans lesquels se déplace le personnel de Plan sont eux aussi régulièrement désinfectés.

Nos équipes en Guinée-Bissau, au Sénégal, au Ghana, au Togo et au Mali sont également mobilisées et prêtes à agir en cas d’urgence. Elles participent déjà aux réunions organisées par les autorités.

Soutien international

Pour Adama Coulibaly, directeur régional de Plan pour l’Afrique centrale et de l’Ouest, la communauté internationale doit augmenter son aide technique, logistique et financière au plus vite pour contenir la propagation de ce virus mortel.

Lors de l’irruption d’Ebola, la gravité de l’épidémie et le nombre des victimes ont été sous-évalués. Si la communauté internationale n’augmente pas son aide immédiatement, nous courons droit à la catatsrophe. »

L’épidémie d’Ebola nous rappelle de façon dramatique l’extrême faiblesse du système de santé en Afrique de l’Ouest. Les pays touchés par le virus sont parmi les plus pauvres de la planète. Des investissements structurels et durables dans le développement de ces pays sont donc nécessaires pour éviter que de telles catastrophes se reproduisent.

http://www.planbelgique.be/epidemie-debola-en-afrique-de-louest#.VBLuM_l_uSo