Les éleveurs transhumants en Afrique doivent faire face à de nombreux défis. – Le Guide des dons legs et donations
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Les éleveurs transhumants en Afrique doivent faire face à de nombreux défis.

Ils souffrent du changement climatique et ont de plus en plus de difficultés à accéder aux terres. Cela conduit, malheureusement,  à des conflits. Comment gèrent-ils cela? Le 22 septembre, Vétérinaires Sans Frontières invite trois agriculteurs d’Afrique de l’est, dont une femme, à Bruxelles. Ils parleront de leur expérience avec le pastoralisme et de la prévention des conflits.

Pastoralisme

Les éleveurs transhumants sont également appelés pastoralistes. La mobilité est la principale caractéristique de cette population. Ce sont des agriculteurs qui errent à travers les zones rugueuses et difficiles d’accès, partout dans le monde. Ils parcourent les terres avec leurs troupeaux en quête de pâturages et d’eau. Le pastoralisme est l’activité économique la plus rentable et viable dans les zones arides qui ne sont pas propices à l’agriculture.

En Afrique de l’Est, environ 20 millions de personnes vivent du pastoralisme. Quels sont les avantages de ce modèle ? Les éleveurs transhumants contribuent à la biodiversité, maintiennent  l’écosystème et leurs animaux fournissent du fumier pour l’agriculture. Leur mobilité favorise la productivité des troupeaux et stimule le commerce régional ainsi que l’emploi.

Toujours plus de conflits

Les pastoralistes sont confrontés à une série de défis. Le changement climatique provoque de plus courtes saisons fertiles et de plus fréquentes et longues périodes de sécheresse.  De plus, il favorise les innondations et maladies. L’eau et la terre se font rares alors que la population augmente. Cela provoque des conflits entre les éleveurs et les gouvernements (locaux).

Les éleveurs pastoraux ont leurs propres institutions traditionnelles et accords de gestion, par lesquels ils sont responsables des ressources naturelles (en tant que communauté). Mais cela ne devrait plus faire place à des structures formelles basées sur la propriété individuelle. Beaucoup de terres pour le pâturage se privatisent. Du jour au lendemain, ces terres ne sont alors plus accessibles aux éleveurs. Cela limite la mobilité des agriculteurs et constitue un risque pour la sécurité alimentaire.

Trois organisations d’Afrique de l’Est nous rendent visite

Le lundi 22 septembre de 12h30 à 14h, Vétérinaires Sans Frontières organise, en collaboration avec CELEP (Coalition of European Lobbies for Eastern african Pastoralism), une conférence à Bruxelles avec trois interlocuteurs d’Afrique de l’Est. Peter Ken Otieno du Kenya travaille pour l’ONG Reconcile Kenya, qui s’est engagée dans la lutte contre les conflits et une meilleure gestion des ressources naturelles en Afrique de l’Est. Shoba Liban est une femme kenyane, active dans Pastoralist Development Network Kenya, qui s’engage à défendre les droits et libertés fondamentaux des pastoralistes au Kenya. Le troisième orateur, Edward Loure, vient de Tanzanie et est directeur de l’équipe Ujamaa Community Resource Team Tanzania. Cette organisation prend en charge les communautés marginalisées pour améliorer leurs conditions de vie et gérer durablement les ressources naturelles.

Pratiquement:

  • Lundi 22 septembre 2014
  • De 12h30 à 14h00
  • Rue de la Loi 43 – 1000 Bruxelles
  • Inscriptions via EUROPEAID-INFOPOINT-CONFERENCES@ec.europa.eu met communication “CELEP lunch conference 22/09”
  • Possibilité de faire des interviews après la conférence

Plus d’informations?

Kaat Teerlinck (stagiaire presse et communication), k.teerlinck@vsf-belgium.org,

Koen Van Troos (responsable plaidoyer), k.vantroos@vsf-belgium.org,

www.veterinairessansfrontieres.be

Informations supplémentaires

Document de plaidoyer sur l’élevage familial : http://veterinairessansfrontieres.be/images/stories/docs/vsf-policybrief1-fr.pdf

A propos de Vétérinaires Sans Frontières

Vétérinaires Sans Frontières est une ONG belge qui lutte contre la faim et la pauvreté dans les régions reculées d’Afrique en favorisant l’élevage, entre autres par la création de réseaux vétérinaires locaux, la formation d’éleveurs locaux, la constitution de réserves de fourrage et d’eau, l’amélioration de l’accès aux marchés de bétail. Vétérinaires Sans Frontières a des projets au Niger, au Mali, au Burkina Faso, au Rwanda, au Burundi, en République Démocratique du Congo, en Ouganda, au Sud-Soudan et au Kenya. Pour la population de ces pays, l’élevage est une véritable question de survie. Quand les animaux sont en bonne santé, les hommes le sont aussi!

A propos de CELEP

CELEP (Coalition of European Lobbies for Eastern African Pastoralism) est une coalition informelle de lobbying des organisations, groupes et experts européens qui travaillent avec les organisations pastorales, groupes et experts en Afrique de l’Est. Les membres de la coalition travaillent ensemble afin de reconnaître explicitement et de soutenir le pastoralisme au niveau national et européen (et donc les éleveurs transhumants) dans les zones arides de l’Afrique de l’Est. Plus d’informations: www.celep.info.

Dierenartsen Zonder Grenzen – Vétérinaires Sans Frontières Belgium
Avenue Paul Deschanellaan 36-38, 1030 Brussels
T +32 (0)2 539 09 89 F +32 (0)2 539 34 90
E communication@vsf-belgium.org
www.dierenartsenzondergrenzen.bewww.veterinairessansfrontieres.be

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